jeudi 8 août 2013

Le Léman (Lac de Joux...) en été, un bouillon infesté de puces de canard

Plus la température de l'eau monte au dessus de 20°C, plus elles pullulent. Or la température du lac de Joux a largement dépassé les 20°C fatidiques et le lac est répertorié comme concerné par les services sanitaires suisses (ce que semble ignorer la pharmacienne de Bois d'Amont).
Au dessus de 20°C les larves quittent leur coquillage et partent dans l'eau pour trouver refuge... dans un animal à sang chaud.
Pour cette nage vitale, la nature les a dotées d'un système détecteur de chaleur.
Elles montent donc vers la couche de surface (il y a peu de canards à 10 mètres de profondeur) et tels des missiles thermoguidés se dirigeant vers la chaleur des réacteurs des avions à abattre, elles nagent quand elles détectent la chaleur émise par les canards, se fixent par une petite ventouse et transpercent la peau, et se logent dans leur système sanguin, où elles se métamorphosent en vers reproducteurs.
Le cycle est bouclé. Elles donnent des vers qui vont pondre en faisant éclater les vaisseaux intestinaux des canards, les oeufs vont tomber dans l'eau et être absorbés par des coquillages qui filtrent l'eau ,ou ingurgités par les escargots. Ils vont se transformer en petit parasite dans le tube digestif du mollusque et y rester à l'abri en attendant les 20°C ou ils vont relâcher des milliers de larves.

Les furcocercaires sont également attirées par la chaleur rayonnée par les nageurs, et tentent de l'envahir  en perçant l'épiderme aux endroits les plus chauds près des vaisseaux sanguins (un canard a une température de 40°C).
Elles déclenchent les fameux prurits dits de la « puce du canard ». Un baroud d'honneur biologique, car, chez l'homme, elles n'ont aucune chance de survie.

Article dans 24heures.ch 
 La chaleur favorise la prolifération des puces de canard. Les intempéries, prévues jusqu’à samedi, n’y changeront rien. Le lac de Neuchâtel n’est pas épargné. «Je me suis baignée cinq minutes, puis me suis allongée sur mon linge. Quelques instants plus tard, je sentais des démangeaisons sur les bras et sur les jambes. Cela m’a gratté pendant une semaine. C’était l’horreur. Du coup, je n’ose plus me baigner dans le lac.» Comme de nombreux nageurs, la Vaudoise, Céline Guibert, qui s’est baignée à Gland, a fait la désagréable expérience de la dermatite cercarienne plus connue sous le nom de puce de canard. .../...
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