Bienvenue dans la tribu d'en Haut... Tout ce qui concerne ce blog est en relation d'une façon ou d'un autre avec la vallée de Bois d'Amont dans le Jura, avec Aline et Edmond, leurs ascendants, collatéraux, rattraits ,descendants et leurs nombreux "rapondus" .
samedi 4 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
samedi 27 novembre 2010
Tombe la neige!!!!
mardi 16 novembre 2010
séjour en Champagne et chez les cht'is
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lundi 15 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
CEA VALDUC
Voila un probleme lié au CEA effectivement tout le monde au abris
Six personnels sous-traitants exposés au tritium
Le directeur du CEA Valduc Régis Baudrillart montrant hier un tamis moléculaire. Photo A.-F. B.
Un équipement en provenance du CEA Valduc a provoqué une légère contamination au tritium de six employés d’une société de sous-traitance.
Contamination. Elle s’est produite dans une entreprise sous-traitante située dans le Val-de-Marne avec un tamis moléculaire provenant du CEA Valduc. Incident. Il a été classé au niveau 1 pour la contamination, mais au niveau 2 de l’échelle Ines qui en compte 7, en ce qui concerne le défaut de procédure. Erreur. Les sous-traitants ont manipulé un tamis moléculaire qu’ils croyaient neuf alors qu’il avait déjà été utilisé par le CEA Valduc.
« Le 3 novembre, un contrôle systématique de radioprotection, réalisé sur un salarié d’une entreprise prestataire, a révélé une dosimétrie positive au tritium, sans relation avec le travail effectué dans les locaux du CEA », expliquait hier Régis Baudrillart, directeur du Commissariat à l’énergie atomique du centre de Valduc, dans les locaux du site, à Salives, à 45 km au nord-ouest de Dijon.
Les recherches ont permis d’établir que cette exposition s’était produite lors d’une intervention sur un tamis moléculaire en provenance du CEA Valduc, confié en septembre 2009 à l’entreprise 2M Process, située dans le Val-de-Marne. « Nous avions confié à cette entreprise de La Varenne-Saint-Hilaire une étude pour optimiser le système d’absorption du tritium, afin qu’une quantité d’eau moins importante soit rejetée. Les expériences ont commencé en février, et de façon plus importante en septembre. Lorsqu’un salarié de cette entreprise est revenu récemment au CEA Valduc, nous avons décelé dans ses urines une contamination au tritium…»
Pour identifier l’incident, le CEA Valduc est remonté dans ses archives jusqu’en 1996, date à laquelle ce matériel avait été démonté et séché. Le CEA avait alors considéré qu’il n’y avait plus de tritium à l’intérieur. « Quand les bases de données ont été refaites en 2000, ce tamis a été répertorié comme neuf, puis entreposé jusqu’en 2009, où il est ressorti. En fait, son utilisation dans une installation de traitement de tritium, malgré les opérations de dégazage dont il avait fait l’objet, ne pouvait exclure la présence de traces résiduelles. »
Dispositions immédiates
En relation avec l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le CEA de Valduc s’est immédiatement assuré que les dispositions visant à sécuriser cet équipement étaient prises afin d’éviter toute contamination ultérieure. « Plusieurs actions ont été entreprises, à commencer par la mise en sécurité de l’objet et de l’atelier dans lequel travaillaient six employés. ».
Depuis mercredi, une équipe de six salariés de Valduc a rejoint les locaux de la société 2M Process, afin de dresser la cartographie intérieure et extérieure de la contamination, en appui avec les autorités locales. L’entreprise a été immédiatement fermée.
Les prélèvements effectués sur les cinq autres salariés ont également établi qu’ils avaient été exposés, dont deux à une dose dépassant la limite autorisée au regard de leur classification professionnelle. « Ils ont reçu une dose de quelques millisieverts, alors que la limite admise pour le public est de 1, et de 20 sur un an pour un travailleur du nucléaire », a déclaré Régis Baudrillart. « Les personnes contaminées vont être accompagnées par le médecin du CEA. Nous leur avons conseillé de boire beaucoup. » L’ingestion de 3 à 4 litres d’eau par jour permet en effet de réduire d’un tiers, voire plus, la période de rétention du tritium dans l’organisme qui est de 10 jours.
Le CEA travaille aussi avec l’inspection du travail, pour épauler l’entreprise 2M Process, aujourd’hui paralysée.
Ce type de dysfonctionnement, déclaré aux autorités de sûreté le 4 novembre, n’avait jusqu’alors jamais été recensé, en tout cas pas depuis 1996…
Il a été classé au niveau 1 pour la contamination, mais au niveau 2 en ce qui concerne le défaut de procédure, sur l’échelle internationale des événements nucléaires INES (de l’anglais International nuclear event scale), qui en compte 7.
Autre conséquence de cet incident révélant une « faille dans le système » : le blocage pour l’heure de la sortie de tout matériel « tritium », même considéré comme neuf, pour procéder à toutes les vérifications qui s’imposent.